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Paris au moyen-âge : un voyage dans le temps

À méditer…
Vague de froid en février 1956
La vie dans les années 50
Acrostiche sur l'Amicale par François Trouvat
Avec beaucoup d'audace, me voici pris au piège
Méditant la notion de clarté et de doute
Incitant les amis à emprunter la route
Comme de bons compagnons abandonnant leurs sièges
Avec miséricorde absolvent ces premiers pas
Laissant à leur auteur la gloire ou le trépas,
Et pensons maintenant à ceux qui nous créèrent :
Notre ancien condisciple, Colin fit donc l'Anger
A un certain bon sens il joignit l'agréable
Toutes les facéties et tous les aléas
Invitant la cervelle de tous nos grands capables
Obtenant à loisir les bans et les hourras
N'oublions pas J. Go, non pas ceux du mouton
Avec Jean Joésel pour compléter le rire
Les Hecquet, les Moreau, ceux qui variaient le ton,
Et ceux, sachant vraiment nous distraire et nous dire
Des élucubrations et même des poèmes
Et Groussin et Mathieu et Soulard et Legrand
Savaient tout à la fois nous plaire et parfois même
Gagner la sympathie, faire oublier les plans
Et Brésit et Michaux, Lemasson, Daversin
Ouverts aux rigolades des jeunes et des aînés,
Mesurant sans la chaîne les bons mots appréciés
Et laissant Dommanget fignoler son bouquin
Trouver l'ordinateur de Guilloteau lui-même
Recherchant quelque adresse et parvenant parfois
Etonné et ravi de voir combien on l'aime
Sans jamais se hisser tout seul sur le pavois.
Et chantons maintenant hardiment nos louanges
Xylophones aidant, tambours accompagnant
Percevant ça et là la mélopée des anges
Et tous éberlués la victoire en chantant
Résistons toutefois à la folle allégresse
Tendons sur notre sol nos chaînes d'arpenteurs
Sachons aussi parfois brancher nos GPS
Recevant à la fin la Croix des travailleurs
Et pensons aujourd'hui à Burdeau, Président
Tentant de rassembler les vieux et les nouveaux
Renaissons avec Seytre et pensons maintenant
A nos nombreux sans grade, et à tous leurs travaux,
Initiateurs zélés de congrès réussis
Trouvant dans les vallées et les sites si chers
En nous vantant la France avec des mots précis
Sans jamais se méfier du risque et du d'ANGER !
Quatre tests de logique
Quatre petits tests pour savoir si vous êtes attentifs. Prêts ?
Les énigmes d'Azimut
Énigme n°164 : L’escargot grimpeur
Quelque part en Bourgogne, un escargot est tombé au fond d’un puits de 10 mètres. Ce courageux animal décide d’escalader ce puits pour retrouver la liberté. Il va en baver !
Parti le matin, il s’arrête au crépuscule, épuisé : il a grimpé cinq mètres. Après une nuit réparatrice, il s’éveille. Las ! Il a glissé durant la nuit est est redescendu de quatre mètres !
Mais il en faut plus pour décourager un escargot de Bourgogne ! Il repart donc, et chaque jour, il grimpe de cinq mètres la journée, et redescend de quatre la nuit.
Combien de jours lui faudra-t-il pour atteindre son but ?
Énigme n°165 : La mouche et les deux trains
Deux villes A et B sont distantes de 150 kilomètres. Elle sont reliées par une voie ferrée double (heureusement !). Au même instant, deux trains T1 en A et T2 en B partent en sens inverse. T1 roule à 70 km/h, et T2 à 80 km/h.
Une mouche sportive, qui vole à 100 km/h, part de A en même temps que le train T1, se dirige vers T2. Dès qu’elle atteint la locomotive de T2, elle fait demi-tour vers T1, et ainsi de suite. Lorsque les deux trains se croisent, elle tombe raide morte, épuisée.
Quelle distance a parcouru la mouche ?
100 km
Les villes sont distantes de 150 km. La vitesse de rapprochement des trains est de 150 km/h. Donc ils se croiseront au bout d’une heure.
La mouche vole à 100 km/h : elle a donc parcouru 100 kilomètres.
J’adore cette énigme qu’un enfant de 10 ans résout en une minute (il n’a pas fait d’algèbre !), alors que ses parents n’y arriveront jamais
Énigme n° 166 : Le ver et les dictionnaires
Un dictionnaire en trois volumes est soigneusement rangé dans une bibliothèque. Chaque volume comporte 1000 pages pour 10 cm d'épaisseur, et une couverture de part et d'autre d'une épaisseur de 5 mm.
Un ver bibliophile se trouve à la page 1 du premier volume ; il se déplace en ligne droite jusqu'à la page 1000 du troisième volume (il dévore la littérature).
Quelle distance a-t-il parcouru ?
Le ver a parcouru 12 centimètres.
En effet, si l'on regarde les dictionnaires (bien rangés je le rappelle), on voit de gauche à droite le volume I, le volume II, le volume III.
Or la page 1 du premier volume est à droite, tandis que la page 1000 du dernier est à gauche.
Le ver a donc parcouru : 1 couverture + 1 volume entier + 1 couverture, soit 0,5 + 11 + 0,5 = 12 centimètres.
Énigme n° 167 : La fausse pièce
Pour ses treize ans, l'oncle Mathurin a fait cadeau à son neveu Jules d'une cassette contenant neuf pièces d'or identiques.
Toutefois, il a averti Jules que l'une des pièces était fausse, et de ce fait plus légère ; mais sans lui dire laquelle. Et c'est indétectable à l'œil.
Jules dispose d'une balance Roberval.
Comment va-t'il détecter la fausse pièce en deux pesées seulement ?
Jules fait trois tas de trois pièces. Il met un tas dans chaque plateau de la balance. Si la balance penche, il prend le tas le plus léger ; sinon, la pièce est dans le troisième tas.
Dans tous les cas, il ne reste que trois pièces. Il suffit alors d'appliquer le même raisonnement en plaçant une pièce dans chaque plateau, et la troisième à part : Jules a trouvé la pièce fausse.
Énigme n°168 : le parc de stationnement

Énigme n°169 : le verre vide
On dispose d'un verre de 25 cl.
Combien de gouttes de 1 ml peut-on verser dans le verre vide ?
Énigme n°170 : les six allumettes
Comment peut-on former quatre triangles équilatéraux avec six allumettes (sans les briser, bien entendu) ?
Cette énigme a été posée par Bernard Werber dan son livre « les fourmis ». Si vous l’avez lu, vous connaissez la réponse.
La difficulté vient du fait que l’on raisonne spontanément dans un plan ; il faut raisonner dans l’espace.
On forme d’abord un triangle sur une table avec trois allumettes ; on place ensuite une extrémité de chacune des trois allumettes restantes en chaque sommet du triangle, et on réunit entre les doigts l’autre extrémité de ces trois allumettes. On a formé une pyramide, dont les quatre faces sont des triangles équilatéraux. CQFD.
Énigme n°171 : la famille
Gérard et Marthe ont cinq enfants. La moitié sont des filles (?!).
Comment est-ce possible ?
Énigme n°172 : le gogol
Qu'est-ce qu'un gogol ?
Énigme n°173 : Les trois gamins et les bonbons
Trois enfants arrivent dans un magasin et décident de s'acheter un paquet de bonbons à 1€50. Arrivés en caisse, ils payent chacun 50 centimes et s'en vont.
Quelques minutes plus tard, le gérant du magasin découvre que le prix n'était pas correct et que le paquet en question coûte seulement 1 €. Ces enfants n'ayant pas l'air trop riches, il décide d'envoyer sa femme pour les rembourser.
La femme peste contre son mari qui aurait pu y aller lui-même... De plus elle remarque que les 50 centimes ne seront pas faciles à diviser en trois ; elle décide donc de garder 20 centimes et de rendre 10 centimes à chaque enfant.
Ainsi, chaque enfant a payé 40 centimes pour le paquet, ce qui fait 1,20 €, plus les 20 centimes détournés par la femme du gérant, on arrive à 1,40 €...
Où sont passés les dix centimes manquants ?
Cette énigme est un paradoxe élémentaire de mathématiques et un raisonnement fallacieux.
L’opération qui consiste à ajouter la somme finale payée par les enfants à la somme gardée par la femme du gérant n'a pas de sens.
Chaque enfant a finalement payé 40 centimes, soit au total 3 x 0,40 = 1,20 €. Le véritable prix gardé par le gérant est 1 €, les 20 centimes payés en trop étant ceux que la femme a gardés pour elle. Une opération pertinente est donc 1,20 = 1 + 0,20.
Par ailleurs, la somme payée au départ, 1,50€, est bien la somme de 1,20€ (la somme vraiment payée à la fin) et des 0,30€ euros rendus aux enfants.
Il reste donc les 30 centimes remis aux enfants pour revenir à 1,50 €. Il n’y a donc pas d’erreur, mais un raisonnement fallacieux : la phrase finale suggère d’additionner deux nombres qui n’ont aucune raison de l’être.
Énigme n°174 : L'usine textile
Cinq machines textiles produisent cinq articles en cinq minutes.
Combien de temps faudra-t-il à 100 machines pour fabriquer 100 articles ?
Énigme n°175 : La balle de tennis
Une raquette de tennis et une balle coûtent 1,10 euro au total. La raquette est vendue un euro plus cher que la balle.
Combien coûte la balle ?
Énigme n°176 : La course cycliste
Raymond participe à une course cycliste. Il double le deuxième, mais avant l'arrivée se fait dépasser par deux rivaux.
À quelle place termine-t-il ?
Énigme n°177 : Caprice de gourmands
Dame Radegonde a sept enfants, ainsi qu’une boîte contenant sept biscuits. Chaque enfant réclame un biscuit, mais ils veulent aussi que leur mère laisse un biscuit dans la boîte.
Comment dame Radegonde va-t-elle satisfaire ses enfants capricieux ?
Énigme n°178 : Si l'on comptait ?
Quel est le mot français qui comporte vingt-six lettres, mais seulement trois syllabes ?
Énigme n°179 : La montgolfière
Une montgolfière est portée par le vent en direction du sud-ouest. Un drapeau est accroché à la nacelle.
Dans quelle direction le drapeau va-t-il flotter ?
Énigme n°180 : La famille de M. Mâchefer
Monsieur Mâchefer a quatre filles. Chacune de ses filles a un frère.
Combien d’enfants a monsieur Mâchefer ?
Énigme n°181 : La terre est ronde
Supposons que la terre soit un sphère de 40 000 km de circonférence. Une corde de cette longueur est placée sur l’équateur.
Si l’on éloigne la corde de la surface uniformément de 1 mètre, quelle longueur faut-il ajouter à cette corde ?
Énigme n°182 : Le chauffeur de taxi
Un chauffeur de taxi arrive à l'entrée d'une rue en sens interdit.
Il regarde le panneau, puis poursuit son chemin.
Plus loin, il croise un agent de police, avec qui il discute amicalement, puis repart.
Pourquoi ?
Énigme n°183 : L'ours et le chasseur
Un chasseur veut tuer un ours. Il en voit un, mais il veut le prendre par surprise.
Il parcourt alors 10 km vers le sud, puis 10 km vers l’est, et enfin 10 km vers le nord.
Et il se retrouve nez à nez avec l’ours, qui n’a pas bougé.
Quelle est la couleur de l’ours ?
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Petits calculs


La C.I.P.A.V., notre caisse de retraite
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Les textes publiés demeurent sous la responsabilité de leurs auteurs et ne sauraient engager l'Association.
De Lucien Berthet le 25 mars 2020 :
BERTHET Lucien
Le Champelet
61 Impasse du Covagnet
74170 LES CONTAMINES-MONTJOIE
Objet : Editorial Revue ANGER N°174
le 18 novembre 2019
Chers Confrères,
Je tiens à exprimer tout d’abord ma surprise de voir le sujet du réchauffement climatique, traité sur 6 pages par notre confrère et président, Francis Morelon, en tant qu’éditorial de notre revue de l’ANGER. Habituellement, l’éditorial d’un journal, d’un hebdomadaire, d’une revue, contribue à définir son orientation et sa ligne générale. La thèse défendue ne me parait pas être celle de tous les adhérents de notre amicale de géomètres retraités. Elle aurait pu tout à fait faire l’objet d’une simple tribune libre, même de la part du directeur de la publication…
Sur le fond, l’auteur exprime de sérieux doutes, d’une part sur la réalité du réchauffement climatique, d’autre part sur la responsabilité des activités humaines. Il conteste, notamment, les méthodes d’analyse du G.I.E.C et ses messages d’alertes et de prévisions ; ils sont, selon lui, trop largement repris et diffusés sur les médias.
Sur le premier point, le réchauffement climatique et son accélération au cours des dernières décennies, comment peut-on en contester la réalité, en refusant d’en voir les signes évidents : fonte des glaces aux pôles, recul énorme des grands glaciers des Alpes (où je vis), quasi-disparition des calottes glaciaires sur tous les sommets en dessous de 3800 m. d’altitude, multiplication des canicules, des incendies, des phénomènes climatiques catastrophiques dus à l’élévation de la température de la mer, régions du monde gagnées par le désert etc… ? Les méthodes de mesures et les comparaisons avec d’autres périodes peuvent être discutées, pas la réalité que nous avons sous les yeux !
Sur le second point, la responsabilité des hommes dans tout ça ? Certes, il y a lieu de prendre en compte les causes naturelles possibles liées aux évolutions de la planète et surtout celles liées à l’activité solaire ; elles sont analysées de plus en plus finement grâce aux moyens scientifiques et technologiques fabuleux dont nous disposons et dont nous disposerons. Pour reprendre l’exemple du recul des glaciers alpins, il est vrai qu’avant le petit âge glaciaire des 4 ou 5 derniers siècles, les massifs étaient largement dégarnis de leur couverture de glace. L’activité humaine n’y était alors pour rien ; il s’agissait d’une phase de réchauffement due à des causes naturelles comme la terre en avait effectivement connues plusieurs autres, au cours de son histoire.
Mais comment ne pas prendre en compte, d’une part l’énorme augmentation de la population entre le 15e et le 21e siècle (rapport sans doute de l’ordre de 1 à 15), d’autre part et surtout celle des activités humaines, avec la grande industrie, l’élevage intensif, l’accaparement d’espaces toujours plus importants de la surface de la terre ? Comment avons-nous pu penser que la nature, la mer, l’atmosphère pourraient absorber indéfiniment les rejets massifs et continus de polluants et de gaz à effet de serre, sans conséquence sur notre environnement ? Les montagnes de déchets plastiques produites par les hommes et leur dispersion sont la preuve évidente, pour moi, que la nature au sens large ne peut plus tout absorber.
Il ne s’agit pas de « terroriser » l’humanité, ni de culpabiliser notre génération et celles qui l’ont précédée, mais de rectifier le tir s’il en est encore temps, pour les générations suivantes.
Voilà ma petite contribution à ce débat ; je me serais contenté d’une modeste tribune libre, si les confrères responsables de notre revue avaient bien voulu me l’accorder. Je remercie Claude Guérin pour sa proposition de publication sur le site de l’ANGER.
Lucien Berthet (74)
De Jacques Reeb le 7 avril 2020 :
Réponse à l’édito du président de l’ANGER
Bulletin 174-oct 2019
Oui, je fais partie des loups qui hurlent contre le réchauffement climatique pour reprendre l’expression de l’édito du président de notre amicale, MORELON, lequel se veut le chantre des négationnistes du changement climatique du fait de l’homme, qui risque de laisser une planète invivable à nos petits-enfants avec l’argument : il ne se passe rien d’anormal tout va très bien madame la marquise.
On ne peut qu’être surpris de l’esprit d’ayatollah que révèle les 3eme et 4eme paragraphes (p3). Il y aurait les bons scientifiques (« la vraie science ») et les autres (« pseudo scientifiques ») dont le GIEC (« le GIEC a menti et a manipulé »).
Sur le révérend père Stanley Jaki, bénédictin et scientifique, « le ravin infranchissable » se trouve surtout entre la science et la religion.
L’argumentation développée ensuite est contestable point par point. On peut en prendre quelques échantillons :
- l’espérance de vie ; pourquoi elle n’a jamais été aussi élevée ? Hé bien regardons dans notre assiette matin, midi et soir et considérons l’hygiène dans laquelle nous vivons et comprenons pourquoi nous nous retrouverons, à plus de 90 ans dans un EHPAD.
- découverte archéo de l'enfance (p4); ravi que de la possibilité de faire cette découverte à la période gamin et que l’abbé ait pu prouver par expérimentation que c’était un bâton de jet. Mais quel rapport avec la collecte de données ? On n’expérimente pas le climat.
- hydraulique des rivières (p4); (« on abandonne ces modalités de calcul… »). Nos prédécesseurs avaient établi des formules à partir des données de pluie décennale, SOGREHA et autres. N'oublions pas que le débit de la crue centennale était obtenu par simple multiplication de la décennale ? Les modélisations actuelles sont bien autre chose.
- argumentation des climatosceptiques
Sachant que j'ai lu aussi leurs arguments pour comprendre, dont le livre « le ciel ne va pas nous tomber sur la tête » par 15 grands scientifiques géographes — éd. Lattès 2010.
L'auteur cité (p4), LINDZEN, n'est pas d'accord « que les activités humaines contribuent à l'augmentation du CO2 » et que « c'est un résultat proche de zéro… ». Il est bien l'un des rares maintenant à maintenir ce point de vue.
Félicitation pour l'érudition et la citation de LADURIE (p5), mais la sentence « il n'y a pas de dérèglement climatique car il n'y a pas de règlement climatique » citée relève plus de la manipulation car LE ROY LADURIE n'était pas climatosceptique. Voir son interview à l'express du 02.02.2015 : « Il y aura toujours des climatosceptiques, mais, personnellement, je fais confiance au Giec [le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat]. Il n'y a pas besoin d'être un grand savant pour constater la réalité du réchauffement, même si nous connaîtrons peut-être encore quelques hivers très rudes. 2014, malgré un été plutôt frais, aura été l'une des années les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde : le fait est là. Je crois que, au fond, beaucoup de gens l'ont compris, mais qu'ils préfèrent l'ignorer. »
Autre affirmation (p5): « le CO2 aurait enrichi la planète de 18 millions de km2 formant un 6eme continent vert ». Ça a dû échapper aux satellites qui cartographient en permanence la terre…
Autre affirmation (p6): « L'institut météorologique danois observe une stabilisation du volume de la banquise arctique… ». Je m'interroge s'il n'y aurait pas un petit souci avec les sources, car tous les articles récents montrent une réduction drastique de la surface de la banquise (ex : le National Geographic 09.2019 - « the arctic » - limites banquise de 1980 à sept. 2018). Quant à l'épaisseur de la banquise, rappelons-nous que dans nos jeunes années les sous-marins soviétiques ne pouvaient pas passer en-dessous et qu'aujourd'hui elle en est réduite à quelques mètres !
Les touristes fortunés asiatiques ne vont-ils pas de nos jours en croisière, sur d'anciens bateaux soviétiques, jusqu'au pôle nord ?
CHRISTY université d'Alabama (p7). Selon ton texte « le travail du climatologue est de comparer les prédictions des modèles climatiques avec ce qui est perçu du monde réel et que la compréhension du changement est assez pauvre et pas assez solide, pas assez mature pour soutenir des politiques de régulation ou de contrôle. »
Rappelons que l'auteur développe un point de vue très US ; voir son interview à CNN du 2 mai 2007 : « le but recherché par le GIEC était, non de refléter la réalité de la connaissance scientifique, mais de cultiver l'alarmisme pour forcer les États-Unis à signer le protocole de Kyoto. » et « un environnement plus propre ne peut pas venir d'une logique de décroissance et de contrainte étatique, mais uniquement du développement économique et du progrès. »
Ce qui pour moi est stupéfiant, ce n'est pas notre soi-disant incompréhension et celle des chercheurs, c'est plutôt celle des négationnistes du changement climatique du fait de l'homme. Notre génération, celle qui a passé le cap des 70 ans, est assez lucide pour avoir constaté l'accélération des phénomènes ; sécheresses, tempêtes, diminution de la neige en hiver.
Je me souviens que dans les années 1970, pour accéder au Glacier Blanc dans les Écrins, il fallait grimper des échelles depuis le « Pré de Madame Carle » pour prendre pied au dessus des séracs sur le glacier. De nos jours on monte par un sentier rocheux jusqu'à hauteur du premier refuge (ref. du Glacier Blanc) à 1,5 km, pour rejoindre la glace. Et chacun a pu voir à la télé l'évolution de la Mer de Glace à Chamonix.
Pour finir ; quant au rôle « partisan » (p8) des médias et de nous tous qui ne partageons pas ton point de vue et celui des TRUMP et compagnie, je considère que les médias font leur travail d'information.
Nous devons laisser à nos petits-enfants et à leur descendance une planète viable et je milite chaque jour dans ce sens.
Jacques REEB
Ancien géomètre-expert
Ancien expert judiciaire